Angels in America
Dans les années 80, l'Amérique est touchée par le Sida qui apparaît à l'époque comme le cancer des homosexuels. Les symptômes physiques obligent les gays à faire leur "coming out". Montrés du doigt, les malades doivent cependant faire face...
Terminée | Américaine | 66 minutes |
Drame, Drama, Mini-Series, Fantasy, Romance | HBO, Canal+ | 2003 |
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1.04 - Arrête de bouger
Perestroika - Stop Moving
Pendant les hallucinations de Prior, Joe et Louis couchent ensemble. Roy se fait hospitaliser de nuit par son médecin et est confié à un infirmier black et gay, Lies Belize, ami de Prior et de Louis. Roy, grâce à son argent et ses relations, a obtenu des flacons d'AZT qu'il enferme sous clef dans un réfrigérateur, dans sa chambre. Prior croit devenir fou, ses hallucinations ne le quittent plus. Ethel apparaît dans la chambre d'hôpital de Cohn...
Diffusion originale : 14 décembre 2003
Diffusion française :
14 décembre 2003
Réalisat.eur.rice.s :
Mike Nichols
Scénariste.s :
Tony Kushner
Guest.s :
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Avis favorable | Déposé le 23 mai 2012 à 01:30 |
Décidément elle est vraiment exceptionnelle cette mini-série, je regrette pas de l'avoir tenté ! D'ailleurs entre temps je me suis rendu compte qu'en fait c'était adapté d'une célèbre pièce de théâtre en deux parties, et ça explique plusieurs choses quant à certains choix de mise en scène. La multiple interprétation des acteurs par exemple était déjà de mise dans la pièce. Encore, les trucages étaient volontairement mal faits comme pour imposer une mise à distance du spectateur envers l'univers représenté en même temps qu'une mise en abyme un peu méta. D'où sans doute le côté kitch de la série et notamment des effets spéciaux. Sinon, ce quatrième épisode était globalement du même niveau que le précédent, et probablement même un peu meilleur. En effet, certes on ne revoit à nouveau que partiellement Meryl Streep et Marie-Louise Parker, mais le personnage interprété par Al Pacino est largement mieux exploité, et ça fait très plaisir. En fait l'épisode est dans sa majeure partie séparé en deux confrontations de personnages, avec une autre supplémentaire entre Joe et Louis un peu plus en retrait mais surtout moins marquante. La première oppose l'infirmier "queer" Belize et Roy Cohn, où l'aversion qu'ils ont l'un pour l'autre se mêle en même temps à une certaine compassion implicite, et bien entendu les deux acteurs jouent superbement bien. La deuxième confrontation oppose quant à elle Prior Walter et l' "ange de l'Amérique" apparu à la fin de l'épisode précédent, dans une sorte de délire mystico-prophético-sexuel complètement décalé mais remarquablement mis en scène. Bon, reste que la fin de l'épisode n'est pas vraiment marquante, mais c'est assez normal étant donné que sa diffusion aux Etats-Unis était sous forme de 2 téléfilms, donc la fin n'est pas censé être réellement une fin, mais plutôt une pause dans un récit englobant trois chapitres. Mais en tout cas j'attends la suite avec impatience, et je sens que le 18 ne va tarder à sortir le bout de son nez ! |
Un petit peu moins aimé cet épisode par rapport au précédent. J'ai trouvé la scène de l'ange un peu longue. Pour le reste, c'est excellent, notamment du côté d'Al Pacino toujours aussi énorme !